Ces ritournelles, je ne les connais pas
Elle me forcent à faire l’amour
Elle s’imposent à moi
Qui leur a ouvert la porte, les a laissé rentrer
On ne se connaît pas, on ne s’est jamais parlés
Pas question que vous vous abbattiez comme ça
Sur le premier venu vous êtes sans foi ni loi
Libère moi, Prince des précipices, Chaman des interstices
Elles ont profité d’une seconde de distraction
Pour se faire une place en moi
Comme des démons
Je suis d’accord, musique est Diabolique
Pas besoin de s’appeler Daech pour en faire une petite logique
Elles me rongent, me hantent
Me font passer l’envie
De rentrer m'enfoncer dans la terreur de vos nuits
J’ai convoqué Godzilla premier
Pour qu’il m’aide enfin à les évacuer
Qu’il me débarrasse
Le plancher
De ces petites infâmes mélodies
Au bûcher
A me ravager l’inconscient
Elles m Ȏloignent de Dieu et des Orangs outans
Godzillah, lui même a téléphoné
Il ne savait plus par quel bout de la ville commencer
Il ne savait pas par où danser en premier
Quelle destruction serait la plus appropriée
Qu’est ce qui rendrait les filles les plus heureuses
Et mettrait en émoi même les plus suspicieuses
Pour que la ville souffle enfin d’un vent nouveau
Et soit la plus juteuse pour le grand rodéo
Et je l’ai conseillé :
Oh, viens me voir,
Prince des précipices, Chamane des états mentaux limites
Tu t’es tellement laissé pixellisé, que tu n’arrives même plus à te rhabiller
Venez me voir si les écrans
Vous ont condamné
A ne pas vivre présentement tous nus à mes pieds.
Je vous rendrais présent
Enlever votre capuche,
Asseyez vous là
Posez ce téléphone qui ne sert à rien qu'à exercer vos doigts
Qu’à entretenir vos nerfs dans un couloir étroit
Ne soyez pas gênés
Je n’en dirais rien
Exhibez moi
Ça
Je saurais sucer vos naufrages
Vos états incertains
La peur que vous trimballez comme un Vuitton sac à main.
Je vous baptise, la tête sous l’eau
Un enfantement possible
Après s'être noyé dans un verre d'eau.
Vous êtes absents, en déplacement,
A force de léchouiller les écrans
De chercher ce que vous êtes dans ce qui n’est pas
Ce que tes parents projettent sur toi et moi.
Oh, je connais ça aussi, c’était mon fond de commerce
Professionnel de se tenir soi même en laisse
Viens me voir,
King des précipices
Chamane numéro un des abysses
Godzilla, lui même on lui a téléphoné
Il ne savait trop plus par quel bout commencer
Il ne savait pas par où danser en premier
Lequel de ces quartiers
Meilleur à défoncer
D’un coup d’orteil,
D’un mouvement de genou
Quel joie de voir ces filles prendre leurs jambes à leur cou
Quelle destruction serait la plus juteuse
Qu’est ce qui rendrait les filles les plus heureuses
Et je l’ai conseillé :
Oh, viens me voir,
Prince des précipices, Chamane des états mentaux limites
Oh viens m’aider
Prince des précipices Chamane des abysses
Tu es tellement pixellisé, que tu n’arrives plus à te rhabiller
Viens me voir
Dieu des interstices
Toi tu sais te glisser où il ne faut pas
Et tu n’en tires aucun orgueil de malfrat.
Venez me voir si les écrans
Vous ont condamné
A l’anéantissement
Je vous rendrais présent
Enlever votre capuche,
Asseyez vous là
Posez ce téléphone qui ne sert à rien
Qu’à entretenir vos nerfs dans un couloir malin
Ne soyez pas gênés
Je n’en dirais rien
Exhibez moi
Ça
Je saurais sucer vos naufrages
Je vous baptise, la tête sous l’eau
Vous êtes absents, en déplacement,
A force de léchouiller les écrans
De chercher ce que vous êtes dans ce qui n’est pas
Un labyrinthe antique activé par un doigt
Oh, je connais ça aussi, c’était mon fond de commerce
Professionnel de se tenir soi même en laisse
Viens me voir,
King des précipices
Chamane numéro un des abysses
Viens me voir Chef des précipices
Chamanes courtois des délices
Oh viens me voir, Sultan Synthétique
Rebouteux Sorcière
Aux forces endémiques
Ta compagne m’a téléphoné
Géante consciente des férocités
Cruautés solitaires
Des mondes nouveaux
« Personne ne vous a téléphoné depuis optembre
ni depuis Janvier »
Je m’immisce pour y remédier
Avec de douces comptines pour vous soulager
Dans les rues désertes, le couvre feu
S’annonce comme s’il y avait des ennemis douteux
Mais pas d’ennemis
D’autres que vos contemporains
Qui hésitent à trois fois
Avant de tendre la main »
Mon mari va tout écraser
Cet hopital et ses sévices spécialisés
Godzilla lui même vient pour piétiner
Les murs de séparation
De ce domaine hanté
Le décloisonnement est une parole culturelle
Pour gagner du temps
Pendant l’édification
Des murs encore plus brutaux
Qui vous isolent de vos désirs d'en bas et d'en haut!