Au Japon, le bagage sans surveillance, that's me.

Devant la machine il y a quelqu'un, un dos. Juste devant.

Je suis derrière j'attends mais j'en ai marre déjà.

J essaye déjà ces machines à chaque fois ça me rajoute de la rage, du désarroi, j'essaye et je laisse tomber.

 

Mon dieu, c'est à son tour mais il se retire, j'insiste pour qu'il y aille et j'entends son petit bruit de bouche pour la première fois.

Je le vois taper.

 

J’en ai marre pour moi, mais aujourd’hui,

Vas y toi.

 

Ma tristesse générale enfantine m'avait fabriqué un dégoût fort du corps des autres, et c'est quelque chose que j'ai eu le temps de travailler, toi tu n'auras pas le temps et tu ne le prendras pas pour m'écouter.

Tu peux tout rejeter en bloc alors qu'il y a des mères, des pères des frères qui planent quelque part dans toutes les villes.

Et que peuvent t accompagner toi,

Mais sont si durs à atteindre,

Comme ça, on ne sait pas!

Au Japon j'ai été comme un colis abandonné bien avant ces histoires d'attentat.

On ne vous a pas assez raconté d'histoires.

On a pas passé assez de temps avec vous.

Il a fini, c'est à mon tour, mais je n'y vais pas.

Toutes ces machines, mes amis et moi on va les faire dérailler.

"Le cours de leurs journées est si précipité que si vous l'interrompez, c'est tout leur mode de vie vide de sens qui est touché"

Voilà pourquoi il ne faut pas attaquer les puissants les présidents, mais le peuple dans sa vie quotidienne".

 

Moi je viens de le voir disparaître, fondre dans le noir du jour.

Je vois bien qu’il refusait de parler, il faisait ce petit bruit de refus avec la bouche.

J'imagine qu'ils sont au moins six à errer comme ça, à accumuler des frustrations en tournant en rond, comme je me suis déjà senti dix fois, traqué, piégé, en territoire ennemi, tous des zombies, tous dans le même sac, tous des monstres qui apparaissent derrière leur surface impeccable en place.

Maintenant si je travaillais à la sécurité je ferais en sorte que la machine recueille toutes les mauvaises frappes sur les machines à billets dans les gares: dès qu'un mec fait faute d'orthographe (ce qui prouverait qu’il est étranger) la caméra se met en marche automatique et l'enregistre, sa tête ses mains ses gestes, ses pupilles, ses refrains.

Et tout ce qu’il bouge.

Et les enregistre.

Il devrait y avoir des vigies, des kiosques de théologiens aux angles des rues, des sages qu'on peut aller trouver, quand on se sent fou éperdu en ville, qu'on trouve au fond des magasins d'électricité , tout au fond, derrière les ampoules.

Je crois que c'est ça:

 à Osaka, j'attendais devant les guichets, dans le métro, assis sur l'instrument.

J'attendais que des gens me prennet et me ramènent chez eux.

J'attendais comme un objet que des gens me ramènent chez eux.

Des gens bien.

Parce que je n'arrivais pas à rencontrer des gens bien.

Alors venez me chercher, je suis là, comme un porte-clef, comme celui que je me suis tatoué sur le bras.

Il n'y a eu qu'un type qui est venu me voir pour me faire une remarque désobligeante.

C'est con, j'étais là, vous ne m'avez pas emmené chez vous, j'étais un gros paquet, un fameux colis.

Je vous laisse encore deux heures pour venir me chercher, après je partirais,

vous vous en voudrez toute votre vie.

 

 

 

 

 

Devant la machine il y a quelqu'un, un dos. Juste devant.

Je suis derrière j'attends mais j'en ai marre déjà.

J essaye déjà ces machines à chaque fois ça me rajoute de la rage, du désarroi, j'essaye et je laisse tomber.

 

Mon dieu, c'est à son tour mais il se retire, j'insiste pour qu'il y aille et j'entends son petit bruit de bouche pour la première fois.

Je le vois taper.

 

J’en ai marre pour moi, mais aujourd’hui,

Vas y toi.

 

Ma tristesse générale enfantine m'avait fabrique un dégoût fort du corps des autres, et c'est quelque chose que j'ai eu le temps de travailler, toi tu n'auras pas le temps et tu ne le prendras pas pour m'écouter.

Tu peux tout rejeter en bloc alors qu'il y a des mères, des pères des frères qui planent quelque part dans toutes les villes.

Et que peuvent t accompagner toi,

Mais sont si durs à atteindre,

Comme ça, on ne sait pas!

Au Japon j'ai été comme un colis abandonné bien avant ces histoires d'attentat.

On ne vous a pas assez raconte d'histoires.

On a pas passé assez de temps avec vous.

Il a fini, c'est à mon tour, mais je n'y vais pas.

Toutes ces machines, mes amis et moi on va les faire dérailler.

"Le cours de leurs journées est si précipité que si vous l'interrompez, c'est tout leur mode de vie vide de sens qui est touché"

Voilà pourquoi il ne faut pas attaquer les puissants les présidents, mais le peuple dans sa vie quotidienne".

 

Moi je viens de le voir disparaître, fondre dans le noir du jour.

Je vois bien qu’il refusait de parler, il faisait ce petit bruit de refus avec la bouche.

J'imagine qu'ils sont au moins six à errer comme ça, à accumuler des frustrations en tournant en rond, comme je me suis déjà senti dix fois, traqué, piégé, en territoire ennemi, tous des zombies, tous dans le même sac, tous des monstres qui apparaissent derrière leur surface impeccable en place.

Maintenant si je travaillais à la sécurité je ferais en sorte que la machine recueille toutes les mauvaises frappes sur les machines à billets dans les gares: dès qu'un mec fait faute d'orthographe (ce qui prouverait qu’il est étranger) la caméra se met en marche automatique et l'enregistre, sa tête ses mains ses gestes, ses pupilles, ses refrains.

Et tout ce qu’il bouge.

Et les enregistre.

Il devrait y avoir des vigies, des kiosques de théologiens aux angles des rues, des sages qu'on peut aller trouver, quand on se sent fou éperdu en ville, qu'on trouve au fond des magasins d'électricité , tout au fond, derrière les ampoules.

 

Devant la machine il y a quelqu'un, un dos. Juste devant.

Je suis derrière j'attends mais j'en ai marre déjà.

J essaye déjà ces machines à chaque fois ça me rajoute de la rage, du désarroi, j'essaye et je laisse tomber.

 

Mon dieu, c'est à son tour mais il se retire, j'insiste pour qu'il y aille et j'entends son petit bruit de bouche pour la première fois.

Je le vois taper.

 

J’en ai marre pour moi, mais aujourd’hui,

Vas y toi.

 

Ma tristesse générale enfantine m'avait fabrique un dégoût fort du corps des autres, et c'est quelque chose que j'ai eu le temps de travailler, toi tu n'auras pas le temps et tu ne le prendras pas pour m'écouter.

Tu peux tout rejeter en bloc alors qu'il y a des mères, des pères des frères qui planent quelque part dans toutes les villes.

Et que peuvent t accompagner toi,

Mais sont si durs à atteindre,

Comme ça, on ne sait pas!

Au Japon j'ai été comme un colis abandonné bien avant ces histoires d'attentat.

On ne vous a pas assez raconte d'histoires.

On a pas passé assez de temps avec vous.

Il a fini, c'est à mon tour, mais je n'y vais pas.

Toutes ces machines, mes amis et moi on va les faire dérailler.

"Le cours de leurs journées est si précipité que si vous l'interrompez, c'est tout leur mode de vie vide de sens qui est touché"

Voilà pourquoi il ne faut pas attaquer les puissants les présidents, mais le peuple dans sa vie quotidienne".

 

Moi je viens de le voir disparaître, fondre dans le noir du jour.

Je vois bien qu’il refusait de parler, il faisait ce petit bruit de refus avec la bouche.

J'imagine qu'ils sont au moins six à errer comme ça, à accumuler des frustrations en tournant en rond, comme je me suis déjà senti dix fois, traqué, piégé, en territoire ennemi, tous des zombies, tous dans le même sac, tous des monstres qui apparaissent derrière leur surface impeccable en place.

Maintenant si je travaillais à la sécurité je ferais en sorte que la machine recueille toutes les mauvaises frappes sur les machines à billets dans les gares: dès qu'un mec fait faute d'orthographe (ce qui prouverait qu’il est étranger) la caméra se met en marche automatique et l'enregistre, sa tête ses mains ses gestes, ses pupilles, ses refrains.

Et tout ce qu’il bouge.

Et les enregistre.

Il devrait y avoir des vigies, des kiosques de théologiens aux angles des rues, des sages qu'on peut aller trouver, quand on se sent fou éperdu en ville, qu'on trouve au fond des magasins d'électricité , tout au fond, derrière les ampoules.