Chantez God Zillah!

 

Ces ritournelles, je ne les connais pas

Elle me forcent à  faire l’amour

Elle s’imposent à moi

Qui leur a ouvert la porte, les a laissé rentrer

On ne se connaît pas, on ne s’est jamais parlés

Pas question que vous vous abbattiez comme ça

Sur le premier venu vous êtes sans foi ni loi

Libère moi, Prince des précipices, Chaman des interstices

 

Elles ont profité d’une seconde de distraction

Pour se faire une place en moi

Comme des démons

Je suis d’accord, musique est Diabolique

Pas besoin de s’appeler Daech pour en faire une petite logique

 

Elles me rongent, me hantent

Me font passer l’envie

De rentrer  m'enfoncer dans la terreur de vos  nuits

 

J’ai convoqué Godzilla premier

Pour qu’il m’aide enfin à les évacuer

Qu’il me débarrasse

Le plancher

De ces petites infâmes mélodies

Au bûcher

A me ravager l’inconscient

Elles m »éloignent de Dieu et des Orangs outans

 

Godzillah, lui même a téléphoné

Il ne savait plus par quel bout de la ville commencer

Il ne savait pas par où danser en premier

Quelle destruction serait la plus appropriée

Qu’est ce qui rendrait les filles les plus heureuses

Et mettrait en émoi même les plus suspicieuses

Pour que la ville souffle enfin d’un vent nouveau

Et soit la plus juteuse pour le grand rodéo

 

Et je l’ai conseillé :

 

Oh, viens me voir,

Prince des précipices, Chamane des états mentaux limites

Tu t’es tellement laissé pixellisé, que tu n’arrives même plus à te rhabiller

Venez me voir si les écrans

Vous ont condamné

A ne pas vivre présentement tous nus à mes pieds.

 

 Je vous rendrais présent

Enlever votre capuche,

Asseyez vous là

Posez ce téléphone qui ne sert à rien qu'à exercer vos doigts

Qu’à entretenir vos nerfs dans un couloir étroit

 

Ne soyez pas gênés

Je n’en dirais rien

Exhibez moi

Ça

Je saurais sucer vos naufrages

Vos états incertains

La peur que vous trimballez comme un Vuitton sac à main.

 

Je vous baptise, la tête sous l’eau

Un enfantement possible

Après s'être noyé dans un verre d'eau.

 

Vous êtes absents, en déplacement,

A force de léchouiller les écrans

De chercher ce que vous êtes dans ce qui n’est pas

Ce que tes parents projettent sur toi et moi.

 

Oh, je connais ça aussi, c’était mon fond de commerce

Professionnel de se tenir soi même en laisse

Viens me voir,

King des précipices

Chamane numéro un  des abysses

 

Godzilla, lui même on lui a téléphoné

Il ne savait trop plus par quel bout  commencer

Il ne savait pas par où danser en premier

Lequel de   ces quartiers

Meilleur à défoncer

D’un coup d’orteil,

D’un mouvement de genou

Quel joie de voir ces filles prendre leurs jambes à leur cou

Quelle destruction serait la plus juteuse

Qu’est ce qui rendrait les filles les plus heureuses

 

Et je l’ai conseillé :

 

Oh, viens me voir,

Prince des précipices, Chamane des états mentaux limites

Oh viens m’aider

Prince des précipices Chamane des abysses

Tu es tellement pixellisé, que tu n’arrives plus à te rhabiller

 

Viens me voir

Dieu des interstices

Toi tu sais te glisser où il ne faut pas

Et tu n’en tires aucun orgueil de malfrat.

 

Venez me voir si les écrans

Vous ont condamné

A l’anéantissement

 

Je vous rendrais présent

Enlever votre capuche,

Asseyez vous là

Posez ce téléphone qui ne sert à rien

Qu’à entretenir vos nerfs dans un couloir malin

 

Ne soyez pas gênés

Je n’en dirais rien

Exhibez moi

Ça

Je saurais sucer vos naufrages

 

Je vous baptise, la tête sous l’eau

 

Vous êtes absents, en déplacement,

A force de léchouiller les écrans

De chercher ce que vous êtes dans ce qui n’est pas

Un labyrinthe antique activé par un doigt

 

 

Oh, je connais ça aussi, c’était mon fond de commerce

Professionnel de se tenir soi même en laisse

Viens me voir,

King des précipices

Chamane numéro un  des abysses

 

Viens me voir Chef des précipices

Chamanes courtois des délices

Oh viens me voir, Sultan Synthétique

Rebouteux Sorcière

Aux forces endémiques

 

Ta compagne m’a téléphoné

Géante consciente des férocités

Cruautés solitaires

Des mondes nouveaux

« Personne ne vous a téléphoné depuis optembre

ni depuis Janvier »

Je m’immisce pour y remédier

Avec de douces comptines pour vous soulager

Dans les rues désertes, le couvre feu

S’annonce comme s’il y avait des ennemis douteux

Mais pas d’ennemis

D’autres que vos contemporains

Qui hésitent à trois fois

Avant de tendre la main »

Mon mari va tout écraser

Cet hopital et ses sévices spécialisés

Godzilla lui même vient pour piétiner

Les murs de séparation

De ce domaine hanté

 

 

Le décloisonnement est une parole culturelle

Pour gagner du temps

Pendant l’édification

Des murs encore plus brutaux

Qui vous isolent de vos désirs d'en bas et d'en haut!